Nouvelle élue contre une LGV nouvelle

Une candidate de la gauche agenaise s'est prononcée sur son blog :

Catherine PITOUS, ma position face à la LGV
Ma lettre au Président Charles D’HUYVETTER, Président de l’association Très Grande Vigilance en Albret.

Elle a été élue, et siège donc maintenant au Conseil Général du Lot-et-Garonne.

Je trouve sa position assez juste et bien détaillée dans sa lettre.

Comments

[Tederic]

Un article de "Sud-Ouest" donne clairement la position actuelle du département du Lot-et-Garonne :
Il semble prêt à voter 34 millions d'euros pour la LGV Tours-Bordeaux, mais le président Camani est plus circonspect sur Bordeaux-Toulouse :

"cet engagement pour la ligne Tours-Bordeaux, nous laisse juridiquement les mains libres pour nous prononcer sur la ligne Bordeaux-Toulouse."
et
"On évalue à 120 millions d'euros la somme qu'il faudrait débourser pour les autres lignes LGV."

Pourquoi "les autres lignes LGV" ? Va-t-on demander au Lot-et-Garonne de financer Bordeaux-Espagne ?

http://www.sudouest.fr/2011/04/21/le-budget-2011-a-voter-et-une-premiere-ligne-lgv-a-digerer-377655-731.php

[Tederic]

Dans cet article du "Figaro",
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/04/06/04016-20110406ARTFIG00673--30-ans-le-tgv-cherche-un-nouveau-souffle.php :

Hubert du Mesnil, le président de RFF : «Concrètement, un problème de financement va se poser pour les régions sollicitées à la fois pour la construction de lignes à grande vitesse et engagées dans des investissements pour leurs réseaux et TER»

Hervé Mariton, député UMP :
«Il faut avoir le courage de dire que certains projets [LGV] ne seront pas réalisables. Déjà, les lignes en cours de construction supposent plus de volontarisme politique que de rationalité économique.»

Barbara Dalibard, la directrice générale en charge de la branche voyage de la SNCF : «30% des lignes TGV ne sont pas rentables»

"Depuis quelques années, le président de la SNCF lui-même s'efforce de dégonfler le mythe TGV: «sur dix voyageurs transportés par la SNCF chaque jour, neuf ne sont pas dans des TGV», rappelle Guillaume Pepy, pour qui la priorité réside désormais dans les «trains du quotidien», les Trains express régionaux, les Transiliens, les trams… Il a même qualifié de «niche» l'industrie ferroviaire dédiée au TGV."

Et pourtant, les élus locaux veulent tous leur LGV, et RFF (qu'on dit écrasé par la dette) fait des campagnes de publicité grand public pour GPSO, les LGV du Sud-ouest !